Cité scolaire Grand Air

Lycée et collège – La Baule

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Histoire de la cité scolaire Grand Air

Avant Grand Air, des bâtiments hétéroclites près des palmiers à la sortie de la seconde guerre mondiale :

Par la convention du 19 décembre 1936, la Commune était devenue propriétaire d’un terrain de 17 hectares dans le Bois d’Amour, cédé par la Société Générale Foncière de monsieur Louis Lajarrige, en échange de la prise en charge de toute la voirie du nouveau quartier de La Baule-Les-Pins. Coupé en deux par le nouveau tracé de la voie ferrée, la partie sud de ce terrain fût donné à l’Etat pour la construction du lycée tandis que la partie nord se transformait en camping municipal.

Après la guerre, la vie reprend doucement ses droits dans la cité balnéaire.  Cependant une crise du logement s’annonce, en lien avec une population nazairienne durement éprouvée, contrainte de de fuir une ville bombardée. En effet une partie des habitants de Saint Nazaire, a trouvé refuge à La Baule entrainant la réquisition de plus de 1300 villas en 1945 et 1946.

C’est notamment le cas de l’hôtel des Palmiers et de la villa Manégos, qui vont accueillir le collège de jeunes filles Manon Rolland de Saint Nazaire jusqu’en octobre 1951, date du retour du collège à Saint Nazaire.

Soumise à la pression de la municipalité et des parents d’élèves, bien décidés à doter la commune d’un établissement secondaire, l’Education Nationale accepte la création d’un groupe scolaire pour la rentrée 1951. On note cependant que cette acceptation est d’un enthousiasme très mesuré : les classes « prestigieuses » du baccalauréat retournent à Saint Nazaire, le Directeur Général de l’Enseignement n’entend pas que cette création coûte un denier supplémentaire à l’Etat et plus révélateur, encore, l’établissement n’est alors qu’une annexe du lycée de jeunes filles Guist’hau de Nantes.

Les effectifs sont limités, dans une France d’après-guerre où l’accès au savoir est encore élitiste. Mais les filles sont déjà plus nombreuses que les garçons. Pour accueillir tout ce petit monde, l’hôtel des Palmiers et la villa Manégor ne suffisent.

En janvier 1951, le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme signe un accord avec la municipalité pour la construction de baraquements afin d’y héberger ses colonies de vacances. Pendant l’année scolaire, outre les classes de primaire, il est prévu que quatre classes soient installées dans ces locaux pour y accueillir les lycéens.

Inaugurée le 26 juillet 1951, l’école est officiellement dénommée Paul Minot, du nom d’un maire-adjoint décédé dans un accident d’avion.

Monsieur Métaireau a étudié dans ces baraquements. Alors élève de 5e, il fut marqué, comme tout jeune de son âge, par l’annonce du putsch des généraux d’Algérie, en 1961 et la menace de la guerre civile qui en résultait. C’était encore l’époque où les demi-pensionnaires prenaient leur repas dans l’hôtel des Palmiers.

Construction conçue de l’entre-deux guerres, l’hôtel des Palmiers appartient alors à Louis Lajarrige, le créateur du quartier de La Baule-Les Pins. Il est réquisitionné le 30 juin 1945 pour l’installation du collège nazairien et libéré le 31 décembre 1958, lorsque les services administratifs du lycée baulois peuvent enfin s’installer dans les bâtiments de la deuxième tranche de travaux.

La volonté d’un homme.

Le 25 avril 1949 a lieu une séance décisive du Conseil municipal. Au terme de deux ans de discussions, la commune cède à l’Etat un terrain d’environ onze hectares. C’est la contribution bauloise pour la construction d’un lycée dont la vocation première est d’accueillir en internat de jeunes élèves « inadaptés urbains ». En bon docteur, le maire, René Dubois, connaît les bienfaits thérapeutiques de la station balnéaire.

L’avant-projet ambitieux d’un architecte de référence.

Le permis de construire d’un lycée climatique, majoritairement composé d’internes est délivré le 3 décembre 1951. Les travaux commenceront en juillet 1952.

Autre homme-clé de la construction de la cité scolaire, Claude Béraud, premier Grand Prix de Rome d’architecture en 1942. Décrit par ses proches comme un homme sensible et discret, aux antipodes des paillettes et du strass d’un architecture nombriliste. Cet architecte rigoureux partage avec le maire de La Baule, le même souci du travail bien fait.

Le plan initial réalisé par l’architecte semble très optimiste et prévoyait dans le vaste espace disponible la construction de nombreux bâtiments. Le projet sera sérieusement revu à la baisse, mais les grandes lignes respectées : importance des internats de filles et de garçons (les actuels bâtiment C et H), éloignés le plus possible l’un de l’autre. Entre eux, un espace dédié au savoir, donc, neutre, et où pouvait s’envisager une cohabitation ponctuelle, dénuée de toute pensée polissonne.

1ère tranche : un internat pour demoiselles studieuses.

Les débuts prometteurs du lycée de La Baule au premier plan quant au modernisme des établissement de ce genre :

Visitant l’internat des jeunes filles en décembre 1954, le journaliste s’extasie alors devant « un agencement intérieur qui atteint la perfection » avec des salles de classe d’une contenance de 24 élèves au rez-de-chaussée, mais aussi un immense foyer dans lequel trône un piano à queue. Au-dessus, les dortoirs verts accueillent des petites filles de 10 à 12 ans, puis le second étage jaune pour les plus grandes (le troisième étage n’est pas encore aménagé). Luxe suprême, une chaufferie automatique au mazout et une chambre d’accumulateurs pour pallier les coupures de courent.

Les contraintes financières imposent une construction en trois tranches. La première tranche comprenant les bâtiments A et C (internat des jeunes filles) ouvre à la rentrée 1954. Sous l’œil bienveillant, mais vigilant, de mademoiselle Comte, première directrice du lycée, ces locaux permettant d’accueillir près de 350 élèves, de la quatrième à la première.

Pionnière des temps modernes, mademoiselle Comte s’efforce de pallier aux insuffisances matérielles, en utilisant son entregent auprès du maire pour trouver des solutions à l’amiable. Forte personnalité très attachée à la bonne marche de « son » lycée, qu’il nous soit permis de rendre aussi hommage à cet autre acteur majeur de la période héroïque, dont nous n’avons hélas aucune photo, ainsi qu’à son célèbre chapeau orné d’une plume de faisan.

D’anciens élèves se souviennent de cours de gymnastique dans l’actuelle loge du concierge. Ce bâtiment faisait partie d’une enclave appartenant à la SEPIG, et achetée par la municipalité en 1954, pour faire de l’ensemble du terrain à bâtir, un tout cohérent.

1959, 2ème tranche : l’autonomie du lycée.

L’autonomie tant espérée arrive enfin de Paris, du Ministère de l’Éducation Nationale, tout puissant dans une France encore très jacobine.

La seconde tranche prévoit la construction des bâtiments administratifs qui vont permettre au lycée de devenir parfaitement autonome.

La bâtiment K a été construit en 1957-1958 avec au premier étage, les futures salles de sciences naturelles équipées de paillasses.

Cependant les élèves et les professeurs sont de plus en plus nombreux, la construction a du mal à suivre le baby-boom et la démocratisation des études.

La sirène, devant le bâtiment K, fait partie du décor dès la construction des bâtiments. Commentaire d’un journaliste de l’époque : « Cette sirène de béton, haute de 4m 80, due au sculpteur L. FENAUX s’élève dans la cour principale du lycée… La hardiesse de ses masses et de ses lignes ne manquera pas d’étonner ».

3ème tranche : enfin un internat pour les garçons !

La construction de la troisième tranche a manifestement pris du retard. Monsieur Béraud, l’architecte du projet, alertait monsieur Dubois des délais rallongés, dès 1959. Six longues années plus tard, il pouvait enfin annoncer la bonne nouvelle de l’ouverture des travaux dans une lettre adressée au maire.

Les bâtiments de la troisième tranche sortent enfin de terre. Il s’agit des bâtiments F et G (le futur collège) et de l’internat des garçons (bâtiment H), construit sur le même principe que celui des filles. Nouvelle coupe sombre liée aux difficultés budgétaires, les annexes I et J au bâtiment H ne verront jamais le jour.

A la fin des année 1967, un gymnase flambant neuf a été construit. C’est la fin des solutions de « bouts de ficelle », mais l’augmentation constante des effectifs conduira à une occupation « surbookée » de la salle de sport. Patience, la cité scolaire pourra bientôt avoir un nouveau gymnase tout neuf.

L’égalité de traitement entre filles et garçons par l’ouverture de ce nouvel internat, oblige les garçons, qui jusque là logeaient chez l’habitant, a respecter les contraintes d’un règlement intérieur sourcilleux.

Villa Mamounia, la maison des chefs

Commande de Louis Lajarrige à René Perrey, architecte installé à La Baule en 1924, la Mamounia est construite dans un style anglo-normand reconnaissable à ses bow windows et son pignon à faux pan de bois.

En septembre 1962, la maire de La Baule œuvre pour que le chef d’établissement soit enfin logé dans une résidence digne de sa fonction. La signature de l’acte de vente se fera fin mars 1963. Ni mademoiselle Comte, alias « Zaza », alias la dame au chapeau à plume de faisan, ni madame Baguenier ne connaîtront les plaisirs délicats du thé savouré derrière les bow windows. A partir de monsieur Verdier, les proviseurs auront cette possibilité… mais tous les hommes n’aiment pas le thé !

Villa spacieuse, élèves courtois, professeurs pas (trop) ronchons, plage à quelques centaines de mètres… Pas facile, la vie d’un proviseur de Grand Air. Même les intéressés reconnaissent qu’il y a pire.

Le coût de la villa a été pris en charge par un échange de terrain, sur lequel s’élèvera bientôt une nouvelle construction.

Une aumônerie, source de tensions

Que croyez-vous que l’on construisit sur le terrain échangé avec la Mamounia ?

Une aumônerie, pour sauver les brebis égarées dans le lycée public. Le projet date de 1964.

Une loi de 1960 permit l’ouverture d’une aumônerie dans les établissements publics d’enseignement si des parents en faisaient la demande. Dura lex, sed lex, même pour des professeurs toujours sourcilleux quant à la séparation de l’Église et de l’État. Un vent de fronde souffle sur Grand Air.

Autres temps, autres mœurs dans une France encore profondément christianisée, alors que d’autres compatriotes sont tout autant imprégnés de la pensée marxiste.

Il est vrai que jusque-là, les conditions de fonctionnement étaient précaires, pour l’aumônier nommé fin 1960. L’abbé en soutane était alors contraint à une cohabitation délicate avec les professeurs, au sein de l’établissement scolaire. On notera l’intervention décisive du maire de La Baule, pour permettre à l’abbé d’exercer son ministère.

La séparation collège/lycée

Changement notable : les photos de classe ne sont plus prises en contrebas du bâtiment K, bâtiment qui abrite cependant un réfectoire commun au collège et au lycée.

En revanche, les photos des lycéens sont toujours prises en haut de la dune, derrière laquelle s’étend une vaste étendue qui serait bien utile pour des constructions de cabane en bois et des jeux de cache-cache qu’affectionnent les plus jeunes. Il n’y a pas de justice !

Quand on est collégien, on se sent tout petit, en levant les yeux vers des « grands » du lycée. Mais quand on arrive en secondes, on voit des choses de haut. La dune qui sépare la cité en deux parties égales est un élément fondamental du décor. Sans elle, le parc arboré aurait moins de relief, donc moins de charme. Sans elle, plus d’exercice quotidien pour une administration et des professeurs qui conservent année après année une forme olympique.

Autre mémoire de la cité scolaire, en passe de battre tous les records de longévités, Catherine Letilly a connu cette époque pendant laquelle les enseignants de Grand Air pouvaient avoir des élèves de la sixième à la terminale. Aujourd’hui professeurs du collège et du lycée ne se voient que ponctuellement.

Le collège est désormais séparé du lycée, certes, mais lors des conseils d’administration, ce sont toujours le proviseur et l’intendant du lycée qui sont les maîtres d’œuvre.

Entre espaces verts et macadam…

La cité scolaire est disséminée dans un parc verdoyant et il n’y a que les esprits chagrins pour considérer qu’un « bon » lycée est obligatoirement un ensemble de bâtiments austères, construits autour d’une cour lilliputienne dans laquelle végètent des arbrisseaux poussifs et où déambulent des adolescents blafards.

Lors de sa construction, il fallut abattre une proportion significative de ce « Bois d’Amour », si joliment nommé. Depuis, la végétation a repris ses droits.

L’omniprésence du végétal est l’une des composantes valorisantes du lycée Grand Air. Mais elle impose en contrepartie une gestion rigoureuse de l’espace boisé, dans une région où les tempêtes sont parfois violentes. Les collectivités territoriales sont bien conscientes des risques encourus et cherchent à les minimiser au maximum.

Les voitures se multiplient, traduisant ainsi une élévation significative du niveau de vie depuis les débuts du lycée. La situation devient inextricable dans la petite avenue de Tréméac. En 1988, la municipalité Guichard décide d’agir en construisant un parking à proximité du collège.

Partagée avec d’autres établissements, la crainte de l’accident, particulièrement à la sortie des cours, lorsque les élèves évacuent la pression accumulée lors d’une (trop ?) longue journée de classe. Solex hier ou scooter aujourd’hui, nos élèves sont d’autant plus vulnérables qu’ils sont parfois insouciants. En lien avec la prévention routière, la prise de consciences des dangers encourus a bien progressé… mais là encore, le risque zéro n’existe pas.

Et puis… il y a les cars scolaires, qui empruntent aussi cette petite rue. Car, ne l’oublions pas Grand Air est le lycée de La Baule et de la presqu’île !

Constructions nouvelles et rénovation

Dans le cadre des lois de décentralisation, la Région et le Département deviennent propriétaires des immobiliers et mobiliers, respectivement du lycée et du collège. Depuis octobre 1985, la Région est désormais maître d’œuvre pour la rénovation des bâtiments anciens et la construction de nouveaux bâtiments. Une péréquation basée sur le nombre respectif de collégiens et de lycéens permet d’établir la charge financière qui incombe à chacune des deux collectivités territoriales.

Pour le lycée, la construction la plus remarquable est sans conteste la bâtiment B. Située au cœur du lycée, cette réalisation de 1995 a su tirer profit du relief accentué de Grand Air pour loger un amphithéâtre de 155 places, totalement intégré à la pente, ainsi qu’un CDI spacieux et lumineux, dans lequel les élèves prennent un réel plaisir à venir se documenter.

Les premiers bâtiments existants ont également été rénovés et l’outil informatique est désormais au cœur de la pédagogie moderne.

Moins spectaculaire, mais tout aussi convivial, le récent CDI du collège bénéficie aussi des technologies de la communication moderne.

En 2007, est inaugurée la maison des lycéens. Gérée par les élèves, elle leur propose un espace autonome dans lequel ils peuvent développer toute leur créativité (conférences, réunions, spectacles, …).

A Grand Air, les places de parking près des bâtiments sont chères. Mieux vaut rester en bas, là où l’on trouve toujours des places sur le nouveau parking. C’est préférable aussi pour la sécurité des piétons et la grimpette est une excellente mise en train du matin !

Les associations des parents d’élèves

Dès le début de la genèse, les parents d’élèves sont actifs et solidaires de leur maire, lors des discussions pour l’installation définitive d’un lycée à La Baule.

Lorsque l’Éducation Nationale semble faire la sourde oreille aux requêtes des établissements scolaires, une action déterminée des parents d’élèves est souvent la solution pour défendre la qualité de l’enseignement public.

Bien sûr, il y a parfois quelques incompréhensions entre parents et professeurs, qui n’ont pas toujours des appréciations concordantes sur les mêmes adolescents. Mais le bilan de ce dialogue demeure largement positif, puisqu’il permet aux uns et aux autres d’avoir une connaissance plus globale des principaux (jeunes) intéressés.

Aujourd’hui comme hier, les associations de parents d’élèves sont des interlocuteurs indispensables à la bonne marche d’un établissement.

L’ouverture internationale

Dès la fin des années 70, la vocation internationale de la cité scolaire est illustrée par l’échange instauré avec un établissement américain du Massachusetts. Appréciée des deux côtés de l’Atlantique, cette collaboration, fruit du dévouement de quelques professeurs de Grand Air, permit à nos élèves d’aller visiter une des prestigieuses universités de l’oncle Sam.

La vieille Europe n’est pas pour autant oubliée et le dynamisme des professeurs d’Espagnol permet de nouer de longs et fructueux échanges avec la ville de Salamanque.

Parallèlement à ces initiatives pédagogiques, le comité de jumelage œuvre au début des années 90, pour permettre aux Baulois, jeunes et moins jeunes, de parfaire leur maîtrise des langues étrangères au sein du lycée.

La grande nouveauté des années 2000, c’est l’ouverture d’une section britannique internationale dans la cité scolaire. Relayant le beau travail accompli par Heather Chicaud au collège, Héléna Blasco dispense ses cours de littérature anglaise dans une ambiance « so british ».

Mais le lycée vivait aussi pendant les grandes vacances, en cultivant plus encore sa vocation internationale. Encouragé par l’incontournable René Dubois dès 1960, l’accueil des jeunes de différentes nationalités se fit dans une ambiance très conviviale à l’intérieur des internats désertés.

Parmi les nombreuses initiatives, mention spéciale doit être attribuée à l’action du Lions club et de l’infatigable « Peter » Certenais. En 2009, renouant avec cette belle tradition d’hospitalité, trente cinq jeunes pourront à nouveau être accueillis dans un internat flambant neuf. Nul doute que Peter sera encore à la manœuvre !

La vie culturelle

Dans les années soixante, le bal des anciens élèves donné dans la salle des fêtes de l’ancienne mairie était l’occasion de rocks et de jerks endiablés. Mais à côté de ces groupes institués, il y aussi des démarches personnelles et parfois même des tyroliennes qui rassemblent les jeunes acteurs.

Depuis les années soixante et en dépit de périodes moins fécondes, le théâtre est une véritable institution dans la cité scolaire Grand Air, associant avec bonheur jeunes et moins jeunes. La décontraction et la bonne humeur sont de mise, ce qui n’empêche pas de tendre vers des représentations de qualité.

Le dynamisme sportif

Les sports collectifs développent l’esprit d’équipe, c’est bien connu. C’est vrai aussi pour l’équipe de professeurs de 1962, dans laquelle on reconnait « Gaby » Cohn-Bendit, alors jeune enseignant d’allemand, surnommé affectueusement « Bunny » par les élèves toujours aussi prompts à décerner des surnoms souvent mérités. (Non, ce ne sont pas les oreilles qui ont valu ce surnom au frère ainé de Daniel.

Dans une cité scolaire, fréquentée pendant toutes ces années par trois générations de milliers d’élèves, il est inéluctable que l’accident frappe certains membres de la communauté.

Mais, hier comme aujourd’hui, nous pouvons leur dire merci pour la formidable leçon d’optimisme qu’ils dispensent.

Le lycée, c’est aussi la voile, qui a produit tant de champions, depuis les débuts héroïques avec le club Pajot et ses dériveurs marqués du célèbre léopard.

De notre Lolo national, qui faisait si bien rire le proviseur, par son sens de répartie (déjà), à notre vice-champion olympique de planche à voile, ils sont nombreux à être passé par Grand Air.

Merci à eux, champions passés, présents et graines de champions à venir de nous faire vibrer à vos exploits.

Et merci aussi à ce magnifique lieu de transmission du savoir d’avoir rendu tout cela possible. Alors… rendez-vous pour le centenaire ?

La section B.T.S.

Quelques informations sur la section BTS AGTL : Animation et gestion touristiques locales.

Rapide historique : La section a été ouverte en septembre 2002 en remplacement du BTS comptabilité et gestion des organisations. Cette formation est parfaitement adaptée à la vocation touristique grandissante de la presqu’île. En 2008, la section intègre de nouveaux locaux et prend de la hauteur au dernier étage du bâtiment C.

La formation : A travers les stages et les missions professionnelles, des liens se sont tissés avec de nombreuses structures touristiques de la presqu’île… et d’ailleurs. Les étudiants ont pu ainsi acquérir méthode et expérience en accueil, accompagnement, guidage, gestion de manifestations, animation…

Grâce au dynamisme de ses professeurs et de ses étudiants, le BTS animation et gestion touristiques locales a su rapidement organiser des échanges fructueux. Encore un bel exemple d’ouverture au monde qui nous entoure.

Les salles BTS sont situées tout en haut du bâtiment C, l’ancien internat des filles. Pour ces métiers de la communication, les nouvelles technologies sont indispensables. Elles permettent aux élèves de travailler en réelle autonomie, au plus près des besoins des nombreuses structures touristiques de la presqu’île… et d’ailleurs. Les découvrir aussi concentrés et efficaces fait vite oublier les quatre étages qu’il faut monter pour les rejoindre.

La formation induit une connaissance précise des ressources locales. Le professionnalisme n’empêche pas la convivialité et la bonne humeur.